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Témoignage d’Aldo Chastel, apprenti en chaudronnerie

ALDO, APPRENTI EN BAC PRO TECHNICIEN EN CHAUDRONNERIE INDUSTRIELLE AU PÔLE FORMATION ADOUR

 

À 16 ans, Aldo Chastel prépare un Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle en apprentissage. Il partage son temps entre le Pôle Formation Adour de Lanne (65) et l’entreprise Pyrénées Concept à Lourdes (65).

 

 

Que fais-tu dans ton entreprise ?

 

Dans mon entreprise, nous fabriquons beaucoup de mobiliers, des escaliers, des garde-corps, des portails pour les particuliers, mais on travaille aussi pour quelques entreprises.

 

Qu’apprends-tu en Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle ?

 

Quand on est au CFAI, c’est souvent par période de 2 semaines. On voit tout ce qui est soudure, formage des tôles, prise de côtes et on apprend à se servir de tout le matériel que l’on a à disposition.

 

Quels sont les avantages de l’apprentissage ?

 

Je pense que d’être apprenti, ça permet déjà de commencer directement dans la vie active, ça n’a rien avoir avec l’école, on est plus mature, ça permet de grandir et de voir comment ça se passera par la suite.

 

Tu as participé au Concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » (MAF), peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit ?

 

Le projet du MAF*, c’est un projet national. On a une pièce à réaliser en un certain nombre d’heures, avec des plans. On commence par analyser le plan, l’étudier. On regarde ce dont on a besoin comme matière et on commence par faire tous les débits, les premiers formages. Ensuite, on vient assembler et ajuster les pièces, ensuite on les pointe pour les souder et à la fin on fait les quelques finitions à faire. Du coup, moi, j’ai participé au MAF, j’ai eu une médaille d’or au régional et une médaille d’argent au départemental.

*Un des Meilleurs Apprentis de France

 

Pourquoi as-tu voulu participer au programme des Ambassadeurs de l’Industrie ?

 

J’ai voulu participer au programme des Ambassadeurs de l’Industrie pour montrer aux prochains apprentis qui viendront, comment ça se passe, pour les informer. Peut-être qu’ils n’osent pas parler aux personnes qui gèrent le CFAI. C’est pour pouvoir aider les jeunes qui vont venir.

 

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